censure, censure

Nom : suarez. Prénom : diego. Date de naissance : 26 mars 2001. Âge : 18 ans. Lieu de naissance : kilkenny. Nationalité et origine(s) : irlandais malgré les origines qu'on devine espagnoles. pas de récit mythique pour les expliquer diego questionne peu les arcanes de sa naissance. À Spirit River depuis : toujours ou presque, aussi loin qu'il puisse se souvenir (il oublie beaucoup). Situation familiale : papa surveille une usine automobile et maman emplit les crânes stupides d'abjectes spots publicitaires. le rêve américain à fond la caisse, deux enfants un 4x4 un chien (carotte) un joli jardin du sang sur les mains. Orientation sexuelle : pansexuel. Situation amoureuse : n/a. Études/métier : lycéen en dernière année, de temps en temps (aucun diplôme en vue). Lieu d'habitation : le pavillon de south spirit quand ça lui prend, la caravane de D. généralement. (il a ses habitudes en garde à vue) Groupe : dogs, dead river. Inventé, PV, scénario ? : inventé.

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Caractère : Écrivez le caractère de votre personnage ! Qualités, défauts, ce qu'il aime, ce qu'il n'aime pas, sa passion, ...

diego gamin rêveur, enfant lune, diego libre dans sa tête (oui oui). diego ne comprend rien à l'argent et la pauvreté, il veut jouer avec tous les gamins, que chacun mange à sa faim et qu'aucun humain n'ait jamais à souffrir. c'est flou à la maison, papa, maman, même son frère voudraient surtout faire de l'argent. le jardin est trop petit et même s'il ne peine pas vraiment à se faire des amis c'est avec carotte, le berger australien qui l'accompagne dès qu'il le peut qu'il se sent le mieux. diego chérit surtout les livres, surtout la poésie, il aimerait écrire des poèmes et les déclamer au monde entier.  

diego rencontre david. il a tout juste douze ans et les mots, la voix du jeune homme s'encrent dans sa tête comme ils le feront dans sa peau. il revient le voir plusieurs jours d'affilée, s'assied sur le bitume près du musicien de rue simplement pour l'écouter. juste pour partager. l'amitié, la naïveté dont diego déborde les lie vite et l'enfant passera des après midis entières dans la caravane de l'itinérant. david l'initie. d'abord à l'écriture ; il reprend, corrige, encourage les textes du révolté en herbe et rapidement lui conte ses idées. le besoin de liberté, d'équité croissent sans mal dans l'esprit fertile, malléable.

l'adolescence le prend et la désobéissance avec. diego qu'on appelle plus souvent total en veut à tout ce qui a, à tout ce qui est. aux patrons et à toutes les autorités, des simples professeurs aux politiques. il ne quitte jamais david, carotte et les autres jeunes rassemblés autour de leur guide. on se fiche du lycée, des parents, on apprend à allumer des feux et vider des canettes avant de les jeter au visage de l'oppression. diego est révolté, enragé. hait presque tous les hommes, ne voit comme les siens que ceux qui partagent ces idéaux. c'est à ça qu'ils s'occupent maintenant avec la bande, à rire trop fort et boire trop tard et rêver trop grand.

les jeunes découvrent la violence, diego lui s'y jète totalement. ils saccagent, à coups de marqueurs de pelle ou de poings les symboles, les chiens du grand capital, les esclaves de la haine. ils s'y plongent trop loin. petit matin, armes en plastique à la main ils entrent dans cette banque dont ils veulent épingler le directeur depuis déjà quelques temps. bourgeois et suprémaciste, combien de fois l'ont ils entendu critiquer ouvertement la diversité. il ne s'agit même pas de voler (quoi que total aurait bien reversé un peu aux plus miséreux) mais de détruire, de briser cette propriété au nom de l'égalité. marquer le coup. diego scande mort aux riches comme il en a l'habitude, d'ailleurs son casier porte depuis longtemps la ligne incitation à la haine en caractères noirs. c'est à la justice sociale qu'il appelle. pas bien long avant qu'on n'intervienne, n'interpelle les gamins qui n'ont aucune idée de comment braquer une banque. bonnie et lui, les plus virulents, incapables de ne pas se débattre contre l'autorité, écopent de quelques mois en centre pour jeunes délinquants.

début décembre, retour à la vie sauvage. gamin ne retrouve sa famille qu'un bref instant, c'est dans la caravane de david qu'il compte passer tout l'hiver. le lycée est un concept bien oublié, trop terre à terre pour l'esprit toujours envolé. les enfants fêtent noël entre eux (sans oublier carotte) dans les quartiers pauvres, où ils se sentent libres et parfois même utiles. au matin il n'y a que david qui manque, la seule figure qu'ils veulent suivre et croire et écouter, le seul absent qui laisse diego démuni. la disparition des autres ne sera qu'une bénédiction aux yeux du révolutionnaire. dans son sillage, en plus des amis il appelle ceux qui comme lui ont cette image sous les paupières, ce rêve enfin accessible d'un monde libre et équitable, en lutte jusqu'au dernier soupir.

Anecdotes : diego ne sort jamais sans sa pelle. jamais. petit outil pliable qu'il fourre dans son sac ou porte sur l'épaule, tout éraflé qui supplie pour qu'on le laisse enfin reposer. rarement utilisé pour creuser.

les lettres ACAB tatouées à l'aiguille sur les phalanges de la main gauche, pas tout à fait droites, pas tout à fait malignes. il les arbore depuis deux ans maintenant sans jamais avoir idée de les cacher.

si diego (total pour les intimes) (douze milliards de bénéfices) peine à considérer tous les humains comme tels il déborderait presque d'amour pour le reste de la faune, spécialement les homards (solidarité avec les crustacés) et tous animaux marins. leur libération est devenue un de ses principaux chevaux de lutte dans laquelle il engloutit des sommes considérables. strictement végétarien, il ne rentre dans la maison familiale que pour s'occuper de sa tentative de potager.

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Comment explique-t-il la disparition d'une grande partie des habitants de Spirit River ? diego se fout des pourquoi, ne veut sûrement pas que la société revienne à son ordinaire vicié. si le manque de certaines personnes (david) le laisse égaré presque démuni il voit la situation comme une chance la plus belle, la dernière. de bâtir un autre monde, une ère de justice, de partage, d'équité. réconcilier les hommes et la terre en défaisant la propriété, et si les autres, ceux qui ont tout ruiné, s'ils s'avisaient seulement de revenir, qu'ils osent donc approcher la liberté.

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A-t-il un secret ? Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat.