I will never be alone ~ Kayena

Nom : DonaghyPrénom : Kayena Date de naissance : 10 février 2005 ge : 14 ans, presque 15 Lieu de naissance : Spirit River Nationalité et origine(s) : Irlandaise, irlandaise et… irlandaise À Spirit River depuis : sa naissance Situation familiale : Vivait avec son père, mère décédée. Fille unique.Orientation sexuelle : BisexuelleSituation amoureuse : Célibataire Études/métier : year 10 Lieu d'habitation : Avant, dans un appartement d'East River, maintenant à la mairie. Groupe : Wolf Rôle : Secouriste Inventé, PV, scénario ? : inventé

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Caractère : Kayena est l'archétype de la fille populaire sympa. Elle est drôle, sociable, toujours souriante… Elle inspire la confiance et la bonne humeur, et attire souvent les gens presque à son insu. Elle n’est jamais contre de nouveaux amis, et juge très peu les autres.

Elle est aussi très sensible aux émotions des autres, et parfois trop gentille avec eux, par peur de les blesser. Son empathie est à la fois sa force, ce qui fait que les gens l’aiment, et l’une de ses plus grandes faiblesses.

Elle est très impulsive, ce qui lui joue des tours une fois de temps en temps. L’effet de groupe à beaucoup d’emprise sur elle, et elle est assez susceptible de faire des erreurs “parce que tout le monde l’a fait”.

Elle joue de la guitare, et même assez bien. Elle aime bien apporter son instrument une fois de temps en temps, histoire de mettre un petit peu d’ambiance, ou d’aider une amie à danser un slow avec un garçon.

Elle n’est absolument jamais seule. Rien de bien surprenant, pour une des filles les plus populaires de son année, mais il y a une raison autre à cet entourage constant. Même quand elle rentre chez elle, elle n’emprunte que les rues les plus fréquentées. Après la mort de sa mère, elle a développé, en plus de la culpabilité, une autophobie (peur d’être seule). Elle panique dès qu’elle a l’impression que, s’il lui arrivait quelque chose, personne ne pourrait réagir. Elle a aussi beaucoup de mal à laisser les autres seuls, mais elle a appris à se réfréner un peu de ce côté de sa personnalité avec le temps.

Il n’y a pas grand chose à dire sur l’enfance de Kayena avant ses 13 ans. Son père n’était presque jamais là, très pris par son travail de médecin, mais elle n’en souffrait pas tant que ça. Il était comme une légende pour elle. Sa mère ne travaillait pas, elle consacrait tout son temps à sa famille. Elle avait beaucoup d’amis à l’école, et grandissait heureuse.

23 mai 2018

Kayena faisait déjà partie du groupe des filles “populaires” à ce moment là. Elle bénéficiait de pas mal de liberté, et s’arrêtait souvent pour discuter avec des amies après les cours. Ce jour-là, elle acheta une glace, avant de la déguster avec des amies. Elles restèrent à papoter encore un moment même après avoir fini de manger.

Quand elle se décida enfin à rentrer, cela faisait déjà une bonne heure et demi qu’elle était sortie de l’école. Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait quelque chose comme ça, et elle savait que sa mère ne s'inquiétait pas trop, mais elle se dépêcha tout de même. Elle savait très bien qu’elle allait se faire taper sur les doigts. Quand elle rentra enfin dans l’appartement, elle cria :

-  Maman ? C’est moi !

Pas de réponse. Elle fronça les sourcils. D’habitude, sa mère l’attendait à la table de la cuisine pour lui passer un petit savon, au moins juste pour la forme. Elle l’aimait trop pour se fâcher vraiment contre elle. Mais là, personne dans la cuisine. Kayena alla dans la salle à manger, vide elle aussi. Peut-être que sa mère était sortie ? Elle se dirigea vers sa chambre, à l’étage, mais s’arrêta net quand elle aperçut le pied de l’escalier.

Elle resta un moment sur place, sans arriver à réaliser ce qu’elle voyait, comme si elle regardait un film. Sa mère, étendue par terre, dans une position bizarre. Cette marre de rouge autour d’elle. Comme… du sang.

Puis, tout à coup, elle se rendit compte que c’était vrai. Que sa mère gisait devant elle. Que sa poitrine ne se soulevait plus. Qu’elle était morte.

Kayena courut, aussi loin qu’elle pût. Quand elle fut assez loin de chez elle, elle appela son père.

-  Papa ? Oui, c’est moi. Maman… elle est… Reviens !

Son père sentit l’angoisse dans la voix de sa fille et partit aussi vite qu’il le pût. Il arriva près d’une demi-heure plus tard. Il entra dans l’appartement, et découvrit le corps de sa femme. Ne voyant pas sa fille, il prit peur et l’appela.

-  Kayena... tu es où ?

-  Je… Devant la mairie.

Il raccrocha, et alla trouver sa fille. Il la trouva sur un banc. Elle fixait le passants depuis près de trois quarts d’heure. Il s’assit à côté d’elle, et la prit dans ses bras. Il essaya de ne pas pleurer devant elle. Ils parlèrent un petit peu, puis rentrèrent chez eux, et il s’occupa d’appeler la police.

24 mai 2018

Kayena ne dormait toujours pas. Elle se retournait dans son lit sans trouver le sommeil. Vers deux heures, elle sortit de sa chambre et s’arrêta en bas de l’escalier. Elle préférait ne pas faire attention à là où elle était. Elle se concentra plutôt sur les voix venant de la salle à manger. Son père était au téléphone, avec son frère probablement.

-  Oui… Deux jambes fracturées… Hémorragie interne et externe… Mort relativement lente… Aurait pu être sauvée si quelqu’un avait appelé les secours.

Elle ne pouvait pas entendre toute la conversation de là où elle était, mais saisissait des bribes. Quand elle comprit ce qu’il disait, un poid se posa sur sa poitrine. Si elle était rentrée plus tôt, elle aurait pu sauver sa mère. Si elle n’avait pas été seule, sa mère serait encore vivante. Soudain, le sol se mit à tanguer. Elle tomba, mais sentit le choc comme s’il était très lointain. Elle y voyait flou. Elle distingua à peine la silhouette de son père s’approcher, puis l’attraper et l’apporter dans son lit. Elle finit enfin par s’endormir.

Elle se réveilla vers 10 heures. Elle aurait dût être en cours, et elle était à peu près certaine d’avoir entendu son réveil à un moment où un autre, mais elle n’avait juste pas la force de voire des gens, de leur expliquer ses cernes et ce qu’il s’était passé. Elle se redressa doucement. Sa tête tournait et elle avait un début de migraine, mais elle se força à se lever et à sortir de sa chambre.

Elle s’avança dans le couloir et s’arrêta en haut des escaliers. Elle regarda en bas. Elle savait que c’était débile, qu’elle était descendue sans problème la veille et qu’elle n’allait pas tomber, mais un léger tremblement la pris. Et si… Elle appela son père, en se disant que s’il était là, il pourrait appeller les urgences s’il lui arrivait quoi que ce soit.

-  Papa ?

Personne ne lui répondit. Evidemment. Son père était parti travailler il y a plusieurs heures déjà. Ce n’était pas parce que sa femme était morte que les patients du docteur Donaghy n’avaient plus besoin d’être soignés. Elle jeta un regard en bas. Et si…

Elle resta debout là plusieurs minutes, indécise. Elle finit par descendre en se tenant fermement à la rambarde. Elle prenait des longues inspirations pour essayer de se calmer. Elle soupira de soulagement quand elle arriva en bas. Elle se dirigea vers la cuisine. Elle se versa un verre de jus de pomme, puis attrappa du pain et s’approcha du grille pain. Elle se figea brusquement. Et si elle s’éléctroucutait ? Elle soupira. Il fallait qu’elle arrête de penser au pire… Elle avait beau savoir que c’était totalement irrationnel, sa respiration s'accélèra tout de même. Elle posa son verre sur le plan de travail avant de mettre son pain dans le grille pain.

Quand son pain fût grillé, elle le posa sur une assiette. Elle étala de la confiture dessus, puis le porta à sa bouche. Mais avant de mordre dedans, elle s’arrêta à nouveau. Et si elle s’étouffait ? Cette fois-ci, elle ne se força pas à manger malgré son angoisse. Elle n’en avait pas la force.

Elle avait besoin de jouer. Pour se détendre. Elle alla chercher sa guitare, s’assit dans le canapé avec une partition et commença à jouer. Mais elle n’arrivait pas à se concentrer. Et si la lampe lui tombait dessus ? Et si il y avait une fuite de gaz ? Et si un feu commençait ? Les “et si…” tournoyaient dans sa tête, et elle ne pouvait pas penser à autre chose. Et si elle mourrait ? Elle n’arrivait plus à respirer.

Elle courut jusqu’à une rue fréquentée, aussi vite qu’elle le pu. Elle était toujours en pyjama, mais elle n’en avait presque pas conscience. Elle n’avait qu’une pensée en tête.

“Il faut que quelqu’un puisse me sauver”

30 mai 2018

Kayena sortit du bureau de la psychologue scolaire. Elle avait fait une autre crise de panique en sortant de l’école. Encore. Et si elle se faisait mal en rentrant chez elle, dans une rue déserte ? La psy avait avait appelé ça “l’autophobie”. La peur d’être seule. Il lui faudrait un suivi, mais ça ne s'effacerait probablement jamais, après le traumatisme qu’elle avait subit. Ça, elle n’était pas censée le savoir. En ce qui la concernait, son père “discutait simplement un peu avec la psy”, mais elle n’était pas débile. De toute façon, elle s’en fichait. Elle allait continuer à vivre normalement. Elle était juste plus consciente de risques qu’elle ne voyait pas avant.

25 décembre 2019

Kayena se réveilla à 11 heures. C’était les vacances et elle en profitait. Elle alla prendre son petit déjeuner. Ça faisait un an et demi que sa mère était morte. Les crises d’angoisse ne s’étaient pas calmées, mais elle avait appris à prendre des précautions pour éviter les situations où elles se déclenchaient. Quand elle eut fini, elle se mit à jouer tranquillement dans le canapé. Elle enchaînait les morceaux lents, elle était d’humeur mélancolique. Mais au bout d’un moment, elle sentit que quelque chose ne tournait pas rond. Son père n’était pas exactement un lève-tard comme elle. Elle posa sa guitare et appela son père, mais il n’était manifestement pas là. Pourtant, son manteau était encore dans le placard… Où est-ce qu’il était passé ? Elle essaya de rester calme, malgré qu’elle sente la panique monter petit à petit en elle.

Elle s’habilla en vitesse et sortit dans la rue, mais tout était étrangement calme. Il n’y avait presque personne. Sentant qu’elle avait de plus en plus de mal à respirer et que la peur prenait le contrôle d’elle, elle partit en courant vers la mairie. Il y avait toujours des gens devant la mairie, non ?

Anecdotes : Comme choix de carrière, elle hésite entre médecin et musicienne - Elle adore les pistaches - Elle est assez forte à l’école, mais a un petit point faible avec les langues étrangères - Elle a fait du volet, mais a arrêté il y a un moment - Sa peur d’être seule fait aussi qu’elle a beaucoup de mal à se méfier des autres -  Elle a toujours voulu une tortue qu’elle aurait appelé Molock.

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Comment explique-t-il la disparition d'une grande partie des habitants de Spirit River ? Elle préfère ne pas y penser...

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A-t-il un secret ? Nope