Darcey Moore ~ Wild child

Nom : Moore Prénom : Darcey Date de naissance : 21 juin 2005 Âge : 14 ans. Lieu de naissance : Dublin. Nationalité et origine(s) : Irlandaise, origines africaines par sa mère. À Spirit River depuis : 4 ans (2015) Situation familiale : Darcey navigue entre les familles d'accueil, la dernière en date étant celle de Spirit River, les O'Neil. Orientation sexuelle : Pansexuelle Situation amoureuse : Darcey n'a absolument pas envie de se prendre la tête avec les relations humaines pour l'instant Études/métier : Écolière Lieu d'habitation : North Spirit, chez sa famille d'accueil Groupe : Tigers Rôle :  / Inventé, PV, scénario ? : Inventé

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Caractère : Darcey est ce qu'on appelle une "enfant à problèmes". Têtue, rebelle et sans le moindre sens du bien et du mal, elle enchaîne les bêtises et les renvois. Être intenable est un peu sa manière à elle de se protéger. Darcey a une peur panique de l'abandon, ce qui la pousse à dépasser les limites pour voir jusqu'où les gens vont la suivre. Elle pousse tout le monde à l'abandonner pour ne pas l'être plus tard. Contradictoire ? Oui, tout à fait.
Mais à son arrivée à Spirit River, elle s'en retrouvée dans une famille aimante qui la supporte quoi qu'il arrive, quoi qu'elle fasse. Peu à peu, elle s'est ouverte, elle est devenue plus douce avec sa mère d'accueil, plus câline. Elle a découvert ce qu'était l'amour fraternel avec son grand frère, qui la protège et la couve. Petite rebelle au départ, elle est devenue obéissante, mais seulement avec sa famille d'accueil.
Intelligente, manipulatrice et retorse, Darcey parvient toujours à ses fins. Elle va toujours au bout des choses, quand elle a une idée en tête, elle la met en place, quoiqu'il arrive, quelles qu'en soient les conséquences.
Rebelle et revêche, touchez-la, vous finirez griffé jusqu'au sang. Darcey ne supporte pas le contact humain, excepté celui de sa famille d'accueil. Elle peut réagir étrangement parfois, selon les circonstances et la situation.
Aimante et protectrice, elle ferait n'importe quoi pour ceux qu'elle aime. Si elle peut aimer à en mourir, le plus souvent elle hait à en tuer. Les gens qu'elle a dans le viseur feraient bien de se cacher, car elle ferait n'importe quoi pour ruiner leur vie. Extrême, dans ses comportements comme dans ses actions, elle peut paraître folle à lier.
Si elle vous fait confiance, alors elle évoquera ces deux petites voix qui se battent perpétuellement dans sa tête, qui la poussent à mettre le feu aux poudres, mais aussi à aider les petites mamies à traverser la route. Les petites voix ne sont pas mauvaises mais, comme Darcey, elles n'ont aucune notion de bien et de mal.
Atteinte d'anorexie mentale, Darcey peut se laisser mourir de faim sans aucun problème. Elle a tendance a fuir toute forme de nourriture et est passée maître dans l'art de faire semblant de manger. Néanmoins, cette dernière caractéristique a beaucoup baissé depuis son arrivée chez les O'Neil.  

Petite fille afro-irlandaise court dans les couloirs, la mine grave. Elle doit être âgée de cinq ans, tout au plus, et affiche déjà l'air sérieux d'un adulte croulant sous les obligations. Elle arrive devant une porte fermée et colle son oreille au battant, tentant d'entendre ce qu'il se passe dans la pièce.
Mais elle ne saisit que quelques mots sans importance avant que la porte ne s'ouvre avec violence. Un homme sort de la salle d'audience sans prêter la moindre attention à la fillette tombée au sol. Il jure, crache sur le sol marbré, insulte la femme qui le raccompagne. Il titube, tangue comme un bateau en pleine mer, les poches sombres sous ses yeux suggèrent qu'il n'a pas dormi depuis un bon moment, et l'odeur fétide qui s'échappe de sa bouche quand il hurle laissent penser que sa plus fidèle compagne n'est pas une femme mais une bouteille.
La fillette brune reste assise sur le sol, les yeux grands ouverts, à regarder cet homme s'éloigner sans un regard pour elle. Une femme aux longs cheveux blonds habillée en tailleur s'approche alors d'elle et s'accroupit devant elle en tendant la main :

- Bonjour Darcey, je m'appelle Madison.

La fillette baisse le regard sur la main de la femme blonde et un éclair de peur traverse ses grand yeux gris. Elle recule doucement, les yeux toujours fixés sur la main tendue vers elle. Madison soupire en baissant la main, mais reprend de la même voix douce :

- Tout va bien Darcey, c'est fini. Maintenant, tu va aller dans une famille d'accueil qui va bien s'occuper de toi, d'accord ?

Darcey, c'est moi. J'ai grandi depuis ce moment. J'ai 14 ans, maintenant. Les familles d'accueil, j'en ai vu défiler. Toutes plus nazes les unes que les autres. Bon, on peut pas dire que je leur facilitais le travail, en même temps, mais quand même. Je suis une rebelle, j’enchaîne les gaffes et les trucs cool. Mon record de longévité dans une famille d'accueil, c'est six mois. Enfin, avant d'arriver chez les O'Neil. Mais on n'y est pas encore.
Ma mère biologique est afro-américaine, c'est d'elle que je tiens mes cheveux crépus et ma peau mate. Mes yeux gris, eux, viennent de mon père. Il paraît qu'il était beau, mais je ne me souviens que du mec toujours bourré au corps ravagé par l'alcool. Ma mère était une beauté africaine, elle-aussi, mannequin reconnue, jusqu'à ce qu'elle tombe dans la drogue. Je suis née quand elle avait 23 ans, et elle était déjà bien amochée. Il paraît qu'elle se droguait quand elle était enceinte de moi, ce qui expliquerait certains de mes troubles.
Je vous rassure, je ne suis pas folle à lier, je fais juste de l'anorexie mentale avec légères tendances à la schizophrénie. Enfin, ça c'est ce que disent les médecins.
Bref, j'ai donc connu à peu près huit familles d'accueil par an, ce qui fait donc une moyenne de 1 mois et deux semaines par famille d'accueil. Jusqu'à présent, je suis restée à Dublin, mais je crois que j'ai épuisé tout le stock de familles dublinoises. Alors, il y a quatre ans, j'ai été envoyée à Spirit River, dans une petite famille nommée les O'Neil. Spirit River est une petite ville comparé à la capitale, mais je m'y suis tout de suite plu.
Les O'Neil ont ... Je ne sais pas, quelque chose en plus que les autres familles que j'ai connu. Déjà, Pepper, la mère, a très vite compris qu'il me fallait de l'espace et elle n'a jamais essayé de me forcer à venir avec elle pour des "sorties entre filles". Elle proposait, je disais non, elle n'insistait pas. Ensuite, Jasper, le fils unique des O'Neil, âgé de 21 ans, est rapidement devenu comme un grand frère pour moi. Tous les matins, quand je me levais, je trouvais un petit mot scotché sur ma porte. "Bonne journée petite sœur", "Bonne chance pour ton devoir", "J'espère que cette journée sera mieux que la précédente", des trucs comme ça. Au début, je les arrachais et les jetais à la poubelle, mais il n'a jamais arrêté. Et quand j'avais des problèmes à l'école, il s'arrangeait pour les régler sans que je ne m'en rende compte. Il est vite devenu mon grand frère de cœur.
Et enfin, Maxwell, le père, a vite compris que j'avais besoin de liberté, et me laissais faire un max de choses. Il m'a même acheté un skateboard tout neuf, pour remplacer l'ancien qui commençait sérieusement à vieillir. Il me donnait de l'argent de poche pour "me faire plaisir", ne me donnait pas de couvre-feu et ne venait jamais faire la police dans ma chambre, vérifier si je faisais mes devoirs ou non.
Oh, ils s’intéressaient, tous, mais ils avaient compris que si je réagissais mal à l'autorité, c'était parce que je n'en avais jamais vraiment eu, alors ils y allaient à petite dose. Et malgré toutes les crasses que je leur faisais, ils ne m'ont jamais abandonnée.
Petit à petit, je me suis réconciliée avec l'école. A mon arrivée à Spirit River, j'ai rencontré Angel, une rouquine du même âge que moi. On s'est tout de suite liées d'amitié, et on ne s'est plus quittées. Ca fait quatre ans qu'on est amies, maintenant, on fait tout ensemble. Elle est venue à la maison tellement de fois qu'elle a finit par y laisser un pyjama et une brosse à dents, et moi pareil chez elle. Je suis presque devenue une bonne élève. Avant de venir à Spirit River, je répondais aux professeurs, je n'hésitais jamais à faire preuve de violence pour me faire entendre. J'ai été renvoyée d'une dizaine de collèges, et rendais Madison, mon Assistante Sociale, à moitié folle.
Oh, il faut que je vous parle de Madison, aussi. C'est une grande blonde toujours habillée en tailleur et bien coiffée. Elle est gentille, elle ne veut que mon bien, mais je crois que je l'ai fatiguée. A chaque fois qu'elle me voit arriver dans son bureau, elle soupire et dit "qu'est-ce que tu as fait encore ?". Mais au fond, je l'aime bien. Elle a été la première personne à me traiter comme une personne, et non pas comme un objet. Elle est la première à m'avoir regardée dans les yeux pour m'expliquer la situation, pas comme les autres qui parlaient de moi comme si je n'étais pas capable de comprendre.
C'est elle qui a trouvé les O'Neil et qui les a convaincus de me prendre en charge.
J'ai un rendez-vous avec elle tous les mois, pour faire le point sur ma situation. Depuis quatre ans, cette réunion mensuelle me permet juste de faire mes devoirs avec elle pour m'aider. Je n'ai plus grand chose sur quoi me plaindre, à présent, mais je continue d'aller la voir tous les mois, ça me rassure. Elle m'a proposé d'espacer les visites, mais j'ai refusé. Au moins, je sais que si quelque chose arrive, je n'aurais pas à attendre longtemps pour lui en parler.
Enfin, ça c'était valable quand les routes étaient encore praticables ... Et quand les adultes étaient là. Maintenant qu'ils ont disparus, je ne sais pas vraiment quoi faire. La première chose que j'ai faite, c'est aller voir si Angel était encore là. J'ai entendu d'autres jeunes se mettre en bande, mais ... Je préfère rester seule, avec la rouquine. On fait notre vie, les autres font la leur.
Vous devez vous demander pourquoi je ne suis pas restée avec Jasper, hein ? C'est simple, il a voulu rejoindre les Wolves, parce que "ensemble on est plus forts !". Mais j'ai refusé de le suivre. De temps en temps, je le rejoints, je vais passer du temps avec lui parce que, mine de rien, je le considère comme mon frère, mais je ne rejoindrais pas son groupe. Je suis trop bien toute seule avec Angel.
Je ne sais pas vraiment comment tout ça a pu arriver. Les téléphones ne marchent pas, du moins pas avec l’extérieur, et il est impossible de sortir de la ville.
Mais pour l'instant, j'évite de réfléchir. Je suis restée dans la maison des O'Neil, à North Spirit, et Angel a élu domicile avec moi. On s'amuse bien, et si ma famille d'accueil me manque, pour l'instant, je ne prend pas cette situation comme une malédiction. Pour l'instant.  .

Anecdotes : Darcey ne supporte pas être touchée, par qui que soit, à l'exception de sa famille d'accueil et de sa meilleure amie.
Darcey est une fan de Parkour, elle adore courir, sauter, utiliser les éléments urbains pour se donner des ailes. A Dublin, elle échappait à la police en sautant d'immeuble en immeuble.
Elle fait du skateboard.
Darcey fait de l'anorexie mentale, qui s'est grandement améliorée depuis son arrivée chez les O'Neil. Elle a également de légères tendances à la schizophrénie, en gros elle entend des voix qui la poussent à faire des choses pas forcément "bien". Elle a commis l'erreur d'en parler à une de ses mères d'accueil qui l'a répété à l'assistante sociale et qui, par la suite, a refusé de s'occuper plus longtemps d'elle, donc depuis elle garde ça secret.
Elle a été internée six mois en hôpital psychiatrique, pour soigner son anorexie et sa schizophrénie.

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Comment explique-t-il la disparition d'une grande partie des habitants de Spirit River ? Pour elle, c'est une conspiration du gouvernement, peut-être allié avec les Etats-Unis. Elle croit dur comme fer à la Zone 51, et est persuadée que les Hommes ne sont pas seuls dans l'Univers.

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A-t-il un secret ? Non.